Situation mondiale

Le gaz carbonique contribuant au réchauffement (CO2) provient en grande majorité de la combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) dans les transports, la production d’électricité, l’industrie et l’habitat. La déforestation (surtout en zones tropicales) et les brûlis des étendues herbeuses sont la deuxième source d’émission de CO2. Enfin, une part des émissions concerne également le produit de la cuisson de calcaire pour fabriquer la chaux et le ciment, ainsi que d’autres activités industrielles.

Figure : Origine et responsabilité des différents GES (Source RAC)

Le méthane (CH4) provient essentiellement de l’élevage des ruminants (vaches, moutons et chèvres en raison de leur digestion particulière et du stockage des effluents), des rizières, des décharges d’ordures ménagères et des exploitations pétrolières et gazières, en raison des fuites de gaz naturel.

Le protoxyde d’azote (N2O) est principalement dû à l’utilisation d’engrais azotés agricoles (organiques et minéraux) et à certains procédés chimiques, comme la production d’acide nitrique.

Les gaz fluorés sont utilisés comme réfrigérants (climatisation et chaînes du froid), extincteurs et dans certains procédés industriels et biens de consommation (comme certains dissolvants). Ils ne sont pas naturellement présents dans l’atmosphère.

Et en Europe ?

Dans l'Union européenne, l'utilisation d'énergie reste la principale source d'émission de GES (78,0 %), suivie de l'agriculture (10,0 %). Par secteur, l'industrie de l'énergie est la plus émettrice (27,9 %), devant les transports (21,7 %).

Et en France ?

Avec 16,7%, les émissions directes de GES du secteur agricole sont en proportion supérieures à celles du niveau européen, en raison de la part inférieure des émissions liées à l’utilisation de l’énergie en France.

En France, les émissions de GES directes (hors consommation d’énergie) de l’agriculture ont légèrement baissé, passant de 83,0 MtCO2e en 1990 à 76,7 MtCO2e en 2016.